Performances / Éditions / Films / Cartes mémoire (2016-2024)
« Ma pratique est en grande partie basée sur la rencontre. Le chemin qui y mène fait partie de l’œuvre, au même titre que sa trace matérielle. L’espace public en est le lieu d’exercice habituel. »
Till Roeskens
La Carte n’est pas le territoire
Formulé dans les années 1930 par le philosophe Alfred Korzybski, l’aphorisme qui donne son titre à cette œuvre exprime cette distance entre la représentation du monde et la réalité (1).
La carte n’est pas le territoire est un projet d’archives de performances se déroulant dans l’espace public. Sous la forme de cartes, de films, de journaux ou d’expositions, elle relate les aventures paradoxales de Charlie Chine qui explore, défiant les usages, les territoires qui nous entourent.
Cette série de performances produite soit en 35h (durée moyenne du temps de travail en France) soit en 7 jours (durée moyenne des congés payés) immerge l’artiste dans les temporalités des mondes du travail et l’oblige à la rigueur. Ce parallèle temporel donne un cadre à chaque action et permet la poursuite de recherches impliquant cette question fondamentale : « Peut-on contraindre l’activité plastique à l’intérieur des temporalités standards des mondes du travail ? ». C’est seule ou en collectif, au travers de résidences et d’expositions, que cette question est expérimentée.
(1) Propos tirés d’un texte de Josianne Poirier, Directrice artistique de la Fondation Grandham pour l’exposition La carte n’est pas le territoire (2024)
